Statut des apparitions

Le pape Paul VI a publié le 29 décembre 1966 un décret de la Sacré congrégation pour la doctrine de la foi selon lequel les articles 1399 et 2318 du droit canon alors en vigueur ont été abrogés. Il s'en suit que chacun peut publier sans imprimatur ni sans Nihil obstat les textes qui se réfèrent aux nouvelles révélations, apparitions, locutions, prophéties ou miracles, sans que cela engage la sainte Eglise catholique romaine. 
Ainsi par exemple, ont été déjà publié un livre et une vidéo sur Notre Dame des étoiles. 

Le code de droit Canon dit ceci :

« Can. 214 - Les fidèles ont le droit de rendre le culte à Dieu selon les dispositions de leur rite propre approuvé par les Pasteurs légitimes de l'Église, et de suivre leur forme propre de vie spirituelle qui soit toutefois conforme à la doctrine de l'Église. » (Code de droit canon § 214 [Code de droit canon "Obligations et droits des fidèles"]

Ainsi par exemple, les fidèles ont le droit de réciter des prières reçues d'une apparition de la Vierge Marie ou d'un ange, en tant que forme de spiritualité qui soit toutefois conforme à la doctrine de l'Eglise. Ainsi par exemple, sont diffusées les images de la statue de Notre Dame des étoiles avec les prières enseignées par les apparitions. 

Le Catéchisme de l’Eglise catholique dit ceci : 

« Au fil des siècles il y a eu des révélations dites "privées", dont certaines ont été reconnues par l’autorité de l’Église. Elles n’appartiennent cependant pas au dépôt de la foi. Leur rôle n’est pas d’ "améliorer" ou de "compléter" la Révélation définitive du Christ, mais d’aider à en vivre plus pleinement à une certaine époque de l’histoire. Guidé par le Magistère de l’Église, le sens des fidèles sait discerner et accueillir ce qui dans ces révélations constitue un appel authentique du Christ ou de ses saints à l’Église.
La foi chrétienne ne peut pas accepter des "révélations" qui prétendent dépasser ou corriger la Révélation dont le Christ est l’achèvement. C’est le cas de certaines religions non chrétiennes et aussi de certaines sectes récentes qui se fondent sur de telles "révélations". » (CEC § 67)

Ce texte du catéchisme est très important. Il signifie que les apparitions doivent nous conduire à la SIMPLICITE de l'EVANGILE. 

«  Cela n'exclut pas qu'une révélation privée mette de nouveaux accents, qu'elle fasse apparaître de nouvelles formes de piété, qu'elle en approfondisse ou en étende d'anciennes.» (Congrégation pour la doctrine de la foi, [Le Message de Fatima, par le Cardinal Ratzinger, 26 juin 2000. Commentaire.])

"Un assentiment de foi catholique n'est pas dû à des révélations approuvées de cette manière ; ce n'est même pas possible. Ces révélations requièrent plutôt un assentiment de foi humaine conforme aux règles de la prudence, qui nous les présentent comme probables et crédibles dans un esprit de piété". (Joseph Card. Ratzinger, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi)

Autrement dit, même lorsque les apparitions sont reconnues, il ne s'agit jamais de révélation publique, il s'agit toujours d'un fait privé. Même Fatima et Lourdes, où les papes sont allés, sont une révélation "privée".​​​​​​​


Mgr harpigny

A TOURNAI. Mgr Harpigny a demandé la réalisation d'un dossier, relatant les faits qui s'étaient déroulés entre le 02 mars 1948 et le 11 février 1951.
A ce jour, certaines autorisations ont été accordées par Mgr Harpigny, évêque de Tournai :  

  • Une messe en l'honneur de « Notre Dame des étoiles » avec la récitation du chapelet
  • La prière du rosaire médité avec « Notre Dame des étoiles » en l'église Notre Dame Auxiliatrice, le premier mardi de chaque mois à 19h
  • La réalisation d'une statue à l'effigie de Notre Dame des étoiles installée dans l'église de Notre Dame Auxiliatrice, et bénie par le Père Danny-Pierre Hillewaert, représentant de l'évèque du diocèse.
  • La célébration de la fête de Notre Dame des Etoiles le 2 mars et/ou le dimanche proche. La demande de célébration sera chaque année renouvelée à Mr le Doyen Michel Decarpentrie et organisée en parfait accord avec lui.